Ta seule Liberté

Je n'ai d'enfantin que le trait noir timidement tracé sous mes yeux, les dessins colorés de mes ongles, mes joues gonflées et mon rire. Que l'on regarde au niveaux des pensées, des habitudes, ou même des cauchemars, plus on y réfléchi et plus on est certain que rien de tel ne devrait être présent chez un enfant de 15 ans.

Cependant je suis là à être comme je suis, à provoquer l'improvoquable à agacer, à choquer et à exaspérer mon petit monde. Ici je ne suis qu'égoïsme, perdu dans la formule du «Moi je» à crier les vérités, celles qui font mal.

Je ne pense pas à l'amour, celui si est trop oppressant. Pourquoi aimer alors que la plupart du temps cela nous nuit? Je trouve l'humanité pathétique.

La ménagère évoquant la tristesse qu'elle a face à la famine du monde alors qu'elle est entrain de jeter à la poubelle la moitié d'un repas. Tous ça à cause de son gosse qui a décidé de perdre du poids, parce qu'il s'est fait encore une fois fait traité de gros tas par ses camarades.

Tous de simple enfants passés à la photocopieuse de la normalité. Des gamins tellement pourris, qu'ils finiront par tous détruire de leurs propres mains. Des gosses qui en grandissant ferons le mal pour se venger du monde auquel ils n'étaient pas préparés et dans lequel ont les a subitement jeté, comme l'on jette les restes aux ordures.

Les restes c'est nous. C'est les restes de l'innocence et les ordures, c'est les personnes dont notre monde est remplit.

Heureusement, perdu dans cet océan de déchets ce cache par-ci par-là de vrais gens, qui bien sur ont leurs défauts mais surtout leurs qualités, du moins celles qui les différencie de ceux qui sont marqués par le vis.

Parmi ce mélange plein de banalités, il y a les passibles .Ceux qui se contentent de vivre selon les règles et qui trouvent leur bonheur dans les petites choses simples de la vie. Leur passage sur terre n'est pas gravé dans les hautes pensées de la société mais l'est dans le cœur des gens, de façon indélébile. Ils continuent de vivre dans la mémoire de leurs proches.

Et puis il y a les gens comme lui. Un enfant effrayé à tous point de vu. Incapable de se mentir à lui même, il ne voit que les cotés négatifs de la vie. Fataliste, il ne cherche même pas à survivre. Fatigué par une vie à peine commencer, il s'oublie sans jamais s'être connu. Trouvant son bonheur à la toute fin qu'il s’empresse d'atteindre pour ce soulager.

Et toi qui es tu? Choisi, c'est ton droit. C'est le seul et l'unique. Celui qui te permet de décider de ta liberté. Parmi les choix possible lequel va tu faire. Celui d'être comme tous le monde et de vivre en étant indissociable des gens de la société. Suivant le meneur, qu'il prenne de bonnes ou de mauvaises initiatives. Le laissant te dicter ce que tu dois ou ne doit pas faire pour le bien commun, et te contenter de lambeaux de liberté toute ta vie.

Vas-tu préférer une liberté plus âpre et vivre comme on te le dit tout en réussissant à te détacher lorsque cela tournera mal. Gardant le sourire tout en sachant pleurer. Gardant le contrôle partiel de la réalité et discerner ce qui est bien ou néfaste.

Ou seras-tu emporté par la liberté absolu, celle qui n'est pas présente dans notre monde et que tu partiras chercher au delà de la vie.

Quel personne veux-tu être? Quelle personne es-tu déjà? Ne laisse personne décider pour toi. Car c'est ta seule chance de goutter à ce que tout être vivant à de plus précieux. La seule chose que possède réellement l'être humain dans ce monde: sa liberté de choisir qui il est.

Ta seule liberté

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